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Les Réseaux

DPRN – Digital Parties Research Network

Le but de ce réseau est d’analyser les partis politiques à l’ère numérique. Les questions centrales de ce réseau sont la détermination de l’existence ou non de “partis numériques”, ce qu’ils sont et en quoi ils diffèrent des autres partis. De plus, le degré de transformation (organisationnelle) (ou l’absence) des partis à l’ère numérique forme également l’un des priorités d’étude du réseau.

Structure

Le réseau rassemble environ 40 universitaires couvrant presque 20 pays de l’Union européenne et d’au-delà. Son objectif est de regrouper des chercheuses et chercheurs aux profils différents en matière d’origines, de carrière et d’expertise dans des champs de recherche incluant: les études de partis, les élections, le droit, les régulations, la communication et les TIC. Le réseau Digital Parties Research Network collabore également avec des acteurs de la société civile comme Transparency International.

Objectifs: publications à destination des universitaires et des praticiennes/praticiens, travail avec les différents partis, les électeurs, les agences d’État et les acteurs de la société civile

Organisation et Membres

Le réseau et ses activités sont coordonnées par deux co-présidentes/co-présidents et un comité de pilotage.

Présidence

  • Giulia Sandri, Université Catholique de Lille, Giulia.SANDRI(at)univ-catholille.fr
  • Michał Jacuński, University of Wroclaw, michal.jacunski(at)uwr.edu.pl

Comité de pilotage

  • Isabelle Borucki, Universität Duisburg-Essen, isabelle.borucki(at)uni-due.de
  • Oscar Barberà, Universitat de València, o.barbera(at)uv.es
  • Jasmin Fitzpatrick, Johannes Gutenberg-Universität Mainz, fitzpatrick(at)politik.uni-mainz.de
  • Felix von Nostitz, Université Catholique de Lille, Felix.Vonnostitz(at)univ-catholille.fr

Membres

  • Ioannis Andreadis (Aristotle University Thessaloniki, Greece)
  • Joan Balcells (Universitat Oberta de Catalunya, Spain)
  • Oscar Barberà (Universitat de València, Spain)
  • Melani Barlai (Andrassy University Budapest, Hungary)
  • Márton Bene (Centre for Social Sciences, Hungary)
  • Cecilia Biancalana (Université de Lausanne, Switzerland)
  • Rosa Borge (Universitat Oberta de Catalunya, Spain)
  • Isabelle Borucki (Universität Duisburg-Essen, Germany)
  • Giorgos Charalambous (University of Nicosia, Cyprus)
  • Boyu Chen (University of Niigata Prefecture, Japan)
  • Patricia Correa (Aston University, UK)
  • Régis Dandoy (Universidad San Francisco de Quito, Ecuador)
  • Alberto Díaz Montiel (University of Granada, Spain)
  • Kate Dommett (University of Sheffield, UK)
  • David Duenas-Cid (Kozminski University, Poland)
  • David Farrell (University College Dublin, Ireland)
  • Jasmin Fitzpatrick (Johannes Gutenberg-Universität Mainz, Germany)
  • Nikolai Gad (Bavarian School of Public Policy, Germany)
  • Sergiu Gherghina (University of Glasgow, UK)
  • Rachel Gibson (University of Manchester, UK)
  • Marijana Grbeša (University of Zagreb, Croatia)
  • Fabienne Greffet (University of Lorraine, France)
  • Marco Guglielmo (University of Birmingham, UK)
  • Sharon Haleva-Amir (Bar Ilan University, Israel)
  • Florian Hartleb ( Catholic University Eichstätt/ University for Police Saxony-Anhalt/ Hanse Advice, Germany)Emilie van Haute (Université libre de Bruxelles, Belgium)
  • Alexandra Iancu (University of Bucharest, Romania)
  • Johanna Jaasaari (University of Helsinki, Finland)
  • Michał Jacuński (University of Wroclaw, Poland)
  • Glenn Kefford (University of Queensland, Australia)
  • Robert Krimmer (University of Tartu, Estonia)
  • Marco Lisi (Universidade Nova de Lisboa, Portugal)
  • Fabio Lupato (University Complutense of Madrid, Spain)
  • Marco Meloni (University of Coimbra/ Complutense University of Madrid, Spain)
  • Bálint Mikola (Transparency International Hungary)
  • Lluis de Nadal Alsina (University of Glasgow, United Kingdom)
  • Iva Nenadic (University of Zagreb, Croatia)
  • Felix von Nostitz (Université Catholique de Lille, France)
  • Dániel Oross, (Hungarian Academy of Sciences, Hungary)
  • Albert Padró-Solanet (Universitat Oberta de Catalunya, Spain)
  • Juan Rodríguez Teruel (Universitat de València, Spain)
  • Giulia Sandri (Université Catholique de Lille, France)
  • Daniel Šárovec (Charles University, Czechia)
  • Sorina Cristina Soare (University of Florence, Italy)
  • Valeria Tarditi (University of Calabria, Italy)
  • Gefion Thuermer (King’s College London, UK)
  • Ramón Villaplana Jiménez (University of Murcia, Spain)
  • Davide Vittori (Université Libre de Bruxelles, Belgium)

Groupes de travail

Le réseau Digital Parties Network est structuré autour de cinq groupes de travail (GT).

GT Participation

Ce GT a pour but d’explorer l’impact de la numérisation sur la participation politique dans les partis et plus largement. Il devéloppe une approche systématique et comparative pour étudier comment la numérisation organisationnelle des partis affecte (ou non) la participation des membres du parti et de ses soutiens. Plus spécifiquement, le GT se penche sur les outils numériques de participation utilisés par les différents partis, leur contextes d’utilisation ainsi que sur la participation en ligne, comment elle se fait et quelle est l’attitude vis-à-vis de ces nouvelles possibilités numériques.

GT Communication

Ce GT étudie les processus de communication en ligne internes et externes des partis. Les perspectives incluent des études de cas mais l’emphase est placée sur les comparaisons : familles de partis, régions, nouveaux partis contre partis établis, etc. Le but est d’identifier les différentes et type d’adaptation des technologies basées sur l’utilisation d’internet.

GT Finance

Le GT Finance s’intéresse à l’impact de la numérisation sur le financement des partis, comme les changements d’origine des ressources financières  et l’augmentation ou diminution des coûts des activités partisanes. Le GT entend en particulier souligner comment les technologies numériques ont rendu possible de nouveaux scénarios en matière de levée de fonds en ligne, de dépenses (plateformes de campagnes en ligne, communication, équipe). Sont également questionnés les effets du financement numérique sur les équilibres entre financement public et privé, la transparence et la corruption.

GT Organisation

Ce GT vise à étudier les effets de la numérisation sur deux aspects principaux: (1) l’équipe en charge du numérique et la gestion des foules numériques au sein des parties et (2) les transformations du processus de décision entraînées par la numérisation. Le but est d’identifier des patterns de partis qui pourraient se développer dans les années à venir et de voir si cela renforcerait ou menacerait la démocratie européenne comme système politique et ensemble de valeurs.

GT Cartographie de la numérisation des partis

En coopération avec les autres GT, ce groupe a pour mission de développer un cadre commun pour cartographier la numérisation au travers de plusieurs dimensions qui affectent directement les fonctions des partis, dont l’organisation et les processus internes de partis, la communication interne et externe, la participation et le financement. L’objectif est de combler le manque actuel de définition théorique partagée et comparaison transnationales dans beaucoup d’études sur la numérisation des partis. De plus, le GT étudie également la numérisation de différents aspects d’un parti: dans les fonctions publiques et centrales ainsi que sur le terrain. Enfin, le GT questionne la façon dont la numérisation affecte les dimensions démocratiques-clefs que sont la participation, la représentation, la mise en compétition, la responsabilité et la transparence. Pour ce faire, le réseau développe un cadre commun pour explorer ces aspects avec une approche comparative. Les “meilleures” cas paratactiques (Estonie, Suisse) et les “pire” (MS, UMP Paris) sont étudiés à travers ce prisme.

EISA

EISA, l’Association européenne d’études internationales, a été fondée en 2013 par d’anciens membres du Comité directeur du Groupe permanent sur les relations internationales (SGIR) du Consortium européen pour la recherche politique (ECPR). L’association a été créée pour accroître l’activité et les opportunités disponibles pour les membres de la communauté des études internationales et, à cette fin, travaille aux côtés d’autres associations d’études internationales, pour faire progresser le domaine et ses chercheurs. L’association s’engage en faveur de l’innovation, du progrès intellectuel et de l’inclusion, et existe pour promouvoir et faire progresser le domaine interdisciplinaire des études internationales en Europe et au-delà. En tant qu’association dirigée par ses membres, l’EISA propose une série d’événements innovants, allant de symposiums à petite échelle pour des projets exploratoires aux conférences paneuropéennes phares, où les chercheurs et les praticiens du monde entier peuvent discuter des derniers développements dans le domaine.

ESPOL et l’ICL ont été choisis pour accueillir la 17ème Conférence paneuropéenne de l’EISA (PEC) du 27 au 31 août 2024, qui marquera la toute première fois que cet événement se déroule en France.

ECPR

ESPOL est membre institutionnel du Consortium européen pour la recherche politique (ECPR), la principale association académique européenne fondée en 1970 avec pour mission de faire progresser la science politique. L’objectif principal de l’ECPR est de « briser les barrières entre les traditions nationales de la discipline et de créer une véritable communauté internationale de chercheurs au sein de l’Europe… » (Jean Blondel et Stein Rokkan). L’association compte plus de 300 membres institutionnels dans près de 50 pays, ce qui représente une communauté mondiale de dizaines de milliers de chercheurs.

GIS EURO-LAB

ESPOL est membre fondateur du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Euro-Lab, un réseau de 27 établissements partenaires, qui engage plus de 70 unités de recherche en France. Ce réseau regroupe des chercheurs, enseignants chercheurs, doctorants et étudiants qui sont intéressés par les questions relatives à l’Union Européenne.

L’Euro-Lab entend répondre à cinq grands objectifs :

  1. Donner une visibilité aux travaux individuels et collectifs produits dans différentes Universités, centre de recherche, sur l’Union Européenne au sens large ; car le GIS n’entends exclure aucune discipline des Sciences Humaines et Sociales. Cela pourra passer par la création d’un annuaire, d’un site internet, afin de d’ouvrir ces résultats de la recherche à un public moins académique.
  2.  Favoriser la circulation de l’information au public et entre les membres du GIS afin de décloisonner ces informations entre disciplines.
  3. Créer un espace scientifique d’échange en direction des jeunes chercheurs, et ainsi leur faciliter l’accès aux données et résultats de recherche, mais aussi assurer un soutien de ces jeunes chercheurs européanistes.
  4.  Tenir une veille sur les travaux qui se feront et aider à la réflexion sur l’état des recherches et de l’enseignement sur l’Union Européenne, à travers la mise en œuvre d’un Livre Blanc de la recherche.
  5. Contribuer au débat public, national et européen, en nouant des liens réguliers avec les acteurs de la politique européenne, en contribuant à la visibilité internationale des recherches européanistes françaises par la création d’un Blog.

Institut Pour la Paix (IPP)

L’Institut Pour la Paix (IPP) est une association de la loi 1901, fondée en 2022, qui a pour objet l’introduction et la promotion des Peace studies dans l’espace francophone, européen et international. La particularité de l’IPP se trouve dans l’importance donnée au dialogue entre son cercle universitaire et les univers militaires, politiques et militants. Ce dialogue se concrétise sous la forme d’un espace de recherche et de recherche-action qui souhaite explorer et mieux comprendre le domaine d’action de l’autre. L’IPP se veut également un espace qui travaille à développer de nouveaux contenus d’enseignement qui approchent la paix du point de vue plus large des transformations des conflits.

SPRING – Sport and Politics Research International Network Group

Les Jeux olympiques de Tokyo en juillet et août 2021 ont mis en lumière à quel point sport et politique se mélangent, sur des sujets comme les questions de race, genre et nationalisme mais également la controverse autour du rôle du sport en temps de crise de santé publique majeure.

SPRING, le groupe international de recherche sur le sport et la politique (Sport and Politics Research International Network Group) , a été officiellement fondé le 22 octobre 2021 pour analyser comment le sport interagit avec les questions politiques. Son colloque de lancement « Global Issues and Sport »a posé les jalons d’une exploration collective, au travers du prisme du sport, des questions liées au défi climatique et au greenwashing, des droits de l’humain et de la mondialisation, entre autres sujets.

UACES

ESPOL est membre institutionnel de l’UACES (University Association for Contemporary European Studies, Association universitaire pour les études européennes contemporaines), organisation qui rassemble universitaires, étudiantes et étudiants, praticiennes et praticiens intéressé(e)s à tous les aspects de l’Europe et de l’Union européenne. 

L’ESPOL et l’ICL ont accueilli la 52e conférence annuelle de l’UACES à Lille du 5 au 8 septembre 2022. Quelque 300 chercheurs ont participé à cet événement consacré aux nouvelles orientations pour l’avenir de l’UE.*

REVUE

ESPOL finance la revue scientifique Politique Européenne, éditée en français. 

Cette revue, dont la parution a débuté en 2000, a vu le jour dans un contexte d’intérêt croissant de la science politique française pour les questions d’intégration européenne dans un contexte jusqu’alors dominé par les revues anglo-saxonnes. La revue s’est donc donné pour objectif de marquer l’appropriation du champ d’investigation communautaire par la science politique (relations internationales, politiques publiques, sociologie politique, anthropologie politique, pensée politique, etc.) ; mettre à la disposition des observateurs et des acteurs de l’Union européenne une revue scientifique de qualité qui permette de faire le point sur les débats qui animent la recherche sur le sujet et de  contribuer à valoriser les échanges entre les universités et centres de recherche en France et à l’étranger.

À travers des numéros spéciaux Politique européenne présente une ligne rédactionnelle permettant d’établir le pont nécessaire entre théorie et pratique de l’Union européenne.